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Le blog de Nutsy

Le blog de Nutsy

Hommage à mon caniche

Publié le par Getine

 

  Retours :   Accueil              Au fil du temps

 

 

 

 

Papy - 14 novembre 2013

 

3 ans aujourd'hui que tu nous as quittés

 

 

 

Je n'oublierai jamais ce moment-là, quand, près de toi, j'ai croisé ton regard.

Affaibli, tu as prononcé des mots imperceptibles. J'ai compris qu'un jour nous nous reverrons.

Puis tu as fermé les yeux à tout jamais et j'étais anéantie.

Je m'étais préparée à cette douloureuse épreuve. Je savais que la maladie allait t'emporter.

J'aurais tant voulu te garder encore quelques années. Je t'imaginais immortel....

Tu as rejoint nos êtres chers aimés qui, avant toi nous ont quittés.

Tu es parti vers la vie éternelle et tu nous manques toujours autant.

Je sais, au fond de moi, que tu es là, que tu veilles sur nous.

Quand je suis fatiguée, je pense à toi et cela me donne le courage et la force d'avancer.

Si tu étais encore parmi nous, dans ce monde gangréné par l'argent et le profit,

Dans cette société qui n'est plus écoutée, je t'entendrais maugréer et protester.

Je me souviens des moments que nous avons passés ensemble quand tu venais chez nous.

Les soirées devant la télévision où tu regardais surtout du sport.

Je te tenais compagnie, le temps de boire une tisane ensemble.

Je me rappelle de nos promenades qui se sont écourtées au fil du temps....

Je n'oublierai jamais ces bons souvenirs, ton sourire et l'amour que tu nous as donné.

 

 

Ta fille à qui tu manques

 

 

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En ce triste jour d'anniversaire, nous pensons très fort à toi

 

 

 

Ces montages sont réalisés par mon amie Yvelise que je remercie du fond du coeur

 

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Tu as rejoint Nutsy qui, du Pont de l'Arc en Ciel, attendait son papy

Il t'aimait bien et c'était réciproque

Maman n'a connu Nutsy qu'à travers les photos

Nous pensons très fort à elle

Elle nous a quittés le 16 novembre 2004

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le par Getine

 

 

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Campé sur mes pattes, par delà les nuages, je veille.....  J'aperçois mon maître et ma maîtresse, je voudrais leur faire un signe, leur dire : "je suis là, je vous entends, je vous vois".... Est-ce le hasard qui a mis sur leur route ces deux copains en vadrouille ? C'est l'histoire que je vais vous raconter.

 

Ce jour là, mon attention est attirée par des aboiements près de l'étang. Un copain Jack Russel traverse la route et revient vers la pêcherie. Il a l'air très anxieux et lance des appels au secours. Que faire ? Cette route n'est pas très passagère et mon copain ne cesse de faire des allers-retours. Une pluie fine tombe et il est trempé. J'aperçois un autre copain qui se trouve dans le gros tuyau arrivant dans la pêcherie. Il a de l'eau jusqu'au ventre et il tremble comme une feuille. Il n'ose pas sortir car un flot d'eau arrive sur sa droite. Il faut que j'agisse au plus vite !

 

A la maison, mon maître et ma maîtresse n'entendent pas les aboiements. Comment les prévenir ?

Voilà un voisin qui semble avoir perçu les aboiements et qui s'approche, découvrant mes deux copains en difficultés. Immédiatement, il va voir mon maître et ma maîtresse qui viennent de sortir de la maison. Ils se rendent tous les trois sur place. Aussitôt, le copain qui a donné l'alerte se blotti contre ma maîtresse, alors que l'autre n'ose toujours pas bouger. Mis en confiance par des mots rassurants, il se décide à sortir mais va se réfugier dans un trou creusé dans la berge. Mon maître et ma maîtresse l'appellent, en vain, et n'ont pour toute réponse que de sourds aboiements. Ils restent un moment en compagnie du copain qui cherche, lui aussi, à faire sortir son compère. L'inquiétude grandit car les aboiements sont de moins en moins perceptibles. Mon maître et ma maîtresse décident de rentrer à la maison et espèrent que le copain finira bien par sortir de sa cachette.

 

Le temps passe..... Ma maîtresse regarde à la fenêtre, guettant les abords de l'étang ainsi que mon copain resté à proximité du trou. Soudain, je la vois qui sort et qui se dirige vers la berge. Elle passe sur la digue et descend au bord de l'étang. A chaque pas, ses chaussures s'enfoncent dans la vase. Elle avance en parlant doucement pour rassurer le copain qui est toujours prostré devant le trou. Malgré ses appels, plus d'aboiements ne parviennent jusqu'à elle. Le copain s'agite et ma maîtresse angoisse à l'idée que le copain est peut-être mort étouffé. Avec regret, ma maîtresse décide de rentrer à la maison et mon copain fini par la suivre.

 

Le copain doit avoir faim, alors ma maîtresse sort du jambon de son frigo et fait cuire des pâtes. Elle décongèle un steak hâché et ne lui donne que la moitié de la ration car elle garde l'espoir de pouvoir récupérer l'autre copain. Je me souviens des repas qu'elle me préparait : des pâtes ou du riz avec de la viande blanche, accompagnés de haricots verts ou de carottes. J'aimais bien aussi la pâté....  Je prenais le temps de manger, pas comme le copain qui est en train de se goinfrer ! Mais peut-être qu'il n'a pas mangé depuis plusieurs

jours !

 

Alors que mon maître croit apercevoir un chat blanc sur la digue, ma maîtresse affirme que c'est l'autre copain qui est enfin sorti de son trou. Sans plus attendre, ils sortent avec le copain rassasié pour aller le chercher. Ils appréhendent sa réaction mais il ne fait aucune difficulté pour les suivre. En voyant son copain, il a compris qu'il n'avait rien à craindre. Il mange avec avidité son repas.

 

Et voilà mon maître et ma maîtresse mis devant le fait accompli. Ils vont devoir héberger ces deux vadrouilleurs qui, à peine entrés à la maison, lèvent la patte sans arrêt. Ils protègent donc les meubles et le canapé car, sans aucun doute, les copains n'ont pas dû recevoir la même éducation que moi. J'ai été un petit chien propre très tôt et on m'essuyait les pattes quand il pleuvait, avant de passer le seuil de la maison. Les copains ont l'air d'apprécier le confort du canapé et la chaleur de la maison. Ils s'endorment repus et réchauffés.

 

Au réveil, ma maîtresse à la désagréable surprise de trouver des pipis, des crottes et, pire encore, du vomi. Celui qui s'était réfugié dans le trou a dû manger un rongeur et voilà le résultat ! Quel spectacle et quelle odeur ! Ma maîtresse comprend vite qu'ils ne doivent pas être habitués à dormir à la maison. Elle passe beaucoup de temps à nettoyer et a des hauts-le-coeur, mais elle ne les gronde pas car elle ne les tient pas vraiment pour responsables. En plus, elle les trouve tellement mignons avec leurs tâches noires et marrons parfaitement symétriques sur leur corps blanc. Ils sont calmes, n'aboient pas et le plus jeune est très expressif et affectueux. Il est très demandeur de caresses, il s'installe sur ses genoux et il s'endort. Le plus âgé, celui qui s'est réfugié dans le trou, est plus indépendant.

 

Ils n'ont ni collier, ni médaille et n'ont pas de tatouage. Moi, j'avais un petit tube attaché à mon collier avec un papier roulé à l'intérieur où étaient inscrits mon nom, l'adresse et le numéro de téléphone de mes maîtres. Afin de rechercher leur propriétaire, ma maîtresse téléphone aux vétérinaires en vue de vérifier s'ils sont pucés. Elle appelle aussi la mairie et une dame de la police municipale se déplace pour identifier les copains, mais ils ne sont pas pucés. Ma maîtresse appelle d'autres mairies avoisinantes. Elle dépose aussi des annonces chez les commerçants.

 

Dans l'après-midi, ma maîtresse reçoit un appel téléphonique d'un cabinet vétérinaire. La secrétaire lui dit qu'elle a un client qui possède deux jacks russels et qu'elle va le joindre pour savoir si ce ne sont pas les siens. Peu de temps après, un monsieur téléphone, étonné d'apprendre que ses chiens soient partis et demande si mon maître et ma maîtresse ne les ont pas appelés. Ma maîtresse est surprise de sa réaction et lui explique brièvement ce qui s'est passé. Il lui dit qu'il n'habite pas loin et qu'il vient les chercher....

 

A son arrivée, le copain plus âgé dort paisiblement sur le canapé. Le plus jeune, qui est sorti, ne manifeste aucune joie de retrouver son maître. Ma maîtresse convie le monsieur à venir voir le copain qui dort toujours et qui sursaute à l'appel de son nom. Poum-Poum, voilà comment se nomme ce copain qui n'a, lui aussi, aucun comportement joyeux envers son maître. Il faut dire que le monsieur lui parle sèchement et le dispute. Ma gentille maîtresse essaye de l'amadouer et lui pose quelques questions sur leurs habitudes. Quand elle lui demande s'ils dorment à la maison, il lui répond qu'ils dorment dans la paille, qu'ils chassent les ragondins. Je comprends à présent pourquoi mes copains ne veulent pas partir. Ils ne doivent pas avoir le même confort et les mêmes attentions chez eux. J'ai eu beaucoup de chance d'avoir vécu dans une famille aimante qui m'a donné plein de bonheur.

 

Poum-Poum rejoint la voiture sans trop rechigner, alors que l'autre copain qui s'appelle Gaston, refuse et veut rentrer dans la maison. Son maître l'attrape et le sermone. Quel rustre ! Je vois bien que ma maîtresse est triste de voir ses réactions, surtout qu'au moment où il met Gaston dans la voiture, ce dernier essaye de ressortir.

 

Ma maîtresse regarde s'éloigner la voiture, un pincement au coeur. Elle pense à moi et se souvient, avec mélancolie, des moments heureux que nous avons passés ensemble. Gaston et Poum-Poum ne connaissent pas ce bonheur.

 


Gaston et Poum Poum - Kizoa Movie Maker

 

 

C'était en octobre, un souvenir que nous n'oublierons pas
Gaston et Poum-Poum, vous êtes passés dans notre vie
En ce jour d'automne où la pluie vous glaçait de froid
Est-ce cette petite étoile qui vous a guidés jusqu'ici ?
 
 
 
"Veille bien sur eux Nutsy"
 

simon bougie

 

 

 

 

 

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